INFLIXIMAB
INFLIXIMAB
Introduction dans BIAM : 24/1/2000
Dernière mise à jour : 24/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
Immunoglobuline G (chaîne lourde de l’anticorps monoclonal chimérique homme-souris cA2 dirigé contre le facteur de nécrose tumorale humain), dimère du disulfure avec la chaîne légère de l’anticorps monoclonal chimérique homme-souris cA2Ensemble des dénominations
CAS : 170277-31-3
DCIR : INFLIXIMAB
bordereau : 3171
rINN : INFLIXIMABClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/12/2000
- IMMUNOMODULATEUR (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- INHIBITEUR DU TNF alfa (principale certaine)
- ANTICYTOKINE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
En formant des complexes stables avec les formes soluble et transmembranaire du TNF alfa, inhibe son activité. Cette activité immunosuppressive sélective est à l’origine de l’effet antiinflammatoire observé dans la polyarthrite rhumatoïde et dans la maladie de Crohn.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
En cas de forme résistante aux traitements usuels, même en cas de fistule.
Essai randomisé versus placebo chez des malades traités par méthotrexate et non répondeurs à ce traitement. L’association d’infliximab paraît plus efficace :
– Lancet 1999;354:1932-1939.
Associé par voie IV au méthotrexate oral, est plus efficace que le méthotrexate seul contre des polyarthrites rhumatoïdes déjà traitées. Etude randomisée de 428 malades :
– N Engl J Med 2000;343:1594-1602.
Essai randomisé infliximab versus placebo chez des malades recevant du méthotrexate. L’infliximab entraîne un bénéfice clinique et un ralentissement de l’évolution :
– N Engl J Med 2000;343:1594-1602. - MALADIE DE CROHN (principale)
Effet antiinflammatoire marqué après une seule injection IV :
– Gastroenterology 1999;116:22-28.
Dans un essai randomisée vs placebo de 30 patients, amélioration significative des symptômes et des lésions endoscopiques :
– Gastroenterology 1999;116:1029-1034.
Essai randomisé vs placebo chez des malades atteints de fistules : diminution significative du nombre de fistules et du temps de cicatrisation :
– N Engl J Med 1999;340:1398-1405.
Etude pilote chez 7 malades atteints de formes périnéales après anastomose iléoanale et suggérant l’efficacité du traitement :
– Gastroenterology 1999;117:429-432.
Autre référence :
– Lancet 2000;355:858-860.
Efficace chez des enfants ou adolescents de 9 à 19 ans après 40 perfusions en 3 mois. Etude rétrospective de 19 patients :
– J Pediatr 2000;137:192-196.
Efficace chez 4 malades avec manifestations articulaires associées :
– Lancet 2000;356:1821-1822.
Etude chez 24 malades atteints de poussées corticorésistantes. Forte amélioration initiale dans la plupart des cas mais de courte durée chez certains malades :
– Lancet 2000;356:1475-1479.
Etude prospective chez 15 enfants atteints de forme réfractaire. Le traitement paraît efficace et bien toléré :
– Am J Gastroenterol 2000;95:3189-3194.
Amélioration des manifestations articulaires dans quatre cas avec spondylarthrite ankylosante :
– Lancet 2000;356:1821-1822.
Etude de 129 malades. Résultats comparables à ceux des essais randomisés déja publiés:
– Am J Gastroenterol 2000;95:3469-3477
Autre étude chez 100 malades. Mêmes résultats:
– Am J Gastroenterol 2000;95:3490-3497 - PSORIASIS (à confirmer)
Efficace contre le psoriasis d’une malade traitée pour maladie de Crohn :
– J Am Acad Dermatol 2000;42:829-830.
- HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
Hypersensibilité aiguë au cours de la perfusion ou dans les 2 heures qui suivent ou hypersensibilité retardée dans les 3 à 12 jours suivant la perfusion. - DYSPNEE (CERTAIN RARE)
Au cours de la perfusion ou dans les 2 heures qui suivent. - FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
Au cours de la perfusion ou dans les 2 heures qui suivent. - FRISSON (CERTAIN FREQUENT)
Au cours de la perfusion ou dans les 2 heures qui suivent. - RASH (CERTAIN RARE)
Au cours de la perfusion ou dans les 2 heures qui suivent. - RETARD DE CICATRISATION (A CONFIRMER )
Trois cas de défaut de cicatrisation à la suite d’interventions de chirurgie digestive chez des patients atteints de maladie de Crohn:
– J Gastroenterol Hepatol 2000;15 (suppl) :78 - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Au cours de la perfusion ou dans les 2 heures qui suivent. - HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Au cours de la perfusion ou dans les 2 heures qui suivent. - DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Au cours de la perfusion ou dans les 2 heures qui suivent. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Dans les 3 à 12 jours suivant la perfusion. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Dans les 3 à 12 jours suivant la perfusion. - PHARYNGITE (CERTAIN TRES RARE)
Dans les 3 à 12 jours suivant la perfusion. - CEPHALEE (CERTAIN RARE)
Dans les 3 à 12 jours suivant la perfusion. - OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
Facial ou de la main, dans les 3 à 12 jours suivant la perfusion. - INFECTION OPPORTUNISTE (CERTAIN TRES RARE)
- PNEUMONIE (CERTAIN TRES RARE)
- TUBERCULOSE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
28 cas connus de l’Agence européenne du médicament en décembre 2000 (Information de l’Agence). - PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII (CERTAIN TRES RARE)
- ASPERGILLOSE (CERTAIN TRES RARE)
- CANDIDOSE OESOPHAGIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- INFECTION (A CONFIRMER )
Augmenterait la susceptibilité à la listériose :
– Am J Gastroenterol 2000;95:841-842. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas à la suite de la 2ème injection :
– Am J Gastroenterol 2000;95:2395-2396. - SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
- LYMPHOME NON HODGKINIEN (A CONFIRMER )
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- INFECTION GRAVE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles chez l’adulte en perfusion veineuse :
– Polyarthrite rhumatoïde :
3 mg/kg en perfusion intraveineuse d’une durée de 2 heures suivis par des perfusions supplémentaires de 3 mg/kg aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis
ensuite toutes les 8 semaines. L’infliximab doit être administré en association avec le méthotrexate.– Maladie de Crohn active, sévère :
5 mg/kg administrés par perfusion intraveineuse d’une durée de 2 heures.– Maladie de Crohn fistulée :
Une
perfusion initiale de 5 mg/kg d’une durée de 2 heures doit être suivie de perfusions supplémentaires de 5 mg/kg aux semaines 2 et 6 après la première perfusion.– Administration répétée pour la maldie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde :
Dans la
polyarthrite rhumatoïde, la sécurité et l’efficacité d’une administration répétée toutes les 8 semaines ont été établies.
Dans la maladie de Crohn, l’efficacité à long terme de l’administration répétée n’a pas été établie.– Réadministration pour la
maladie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde :
Si les signes et symptômes de la maladie réapparaissent, l’infliximab peut être réadministré dans les 14 semaines suivant la dernière perfusion. La réadministration de l’infliximab après un intervalle
sans traitement de 2 à 4 ans après une précédente perfusion a été associée à une réaction d’hypersensibilité retardée chez un nombre significatif de patients atteints de maladie de Crohn. Après un intervalle sans traitement de 15 semaines à 2 ans, le
risque d’hypersensibilité retardée après réadministration est inconnu. Par conséquent, la réadministration après un intervalle sans traitement de 15 semaines ne peut pas être recommandée. Cela s’applique à la fois pour les patients ayant une maladie de
Crohn et les patients ayant une polyarthrite rhumatoïde.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
9
jour(s)Absorption
Administration par perfusion veineuse.
Répartition
Possède un volume de distribution voisin du volume sanguin.
Demi-Vie
La demi-vie est en moyenne de 9 jours.
Bibliographie
– N Engl J Med 1997;337:1029-1035.
– Med Letter (France) 1999;21:29-30.
– Presse Méd 2001;30:610-613 (Effets secondaires)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr