EPOPROSTENOL SODIQUE
EPOPROSTENOL SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(HYDROXY-5(HYDROXY-3 OCTENE-1 YL-(3S)-(E))-4 HEXAHYDRO 2H- CYCLOPENTA(B)FURANNYLIDENE-2-(3AR,4R,5R,6AS))-5 VALERATE DE SODIUM.Ensemble des dénominations
BAN : EPOPROSTENOL SODIUM
CAS : 61849-14-7
DCIMr : EPOPROSTENOL SODIQUE
USAN : EPOPROSTENOL SODIUM
autre dénomination : PGI2 SODIQUE
autre dénomination : PROSTACYCLINE SODIQUE
bordereau : 2689
code expérimentation : U-53217A
rINNM : EPOPROSTENOL SODIUMClasses Chimiques
Molécule(s) de base : EPOPROSTENOL
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 14/02/2001
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (principale certaine)
- VASODILATATEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Constitue l’une des plus puissantes substances vasodilatatrices et antiagrégantes.
L’activité semble liée à l’augmentation du taux de l’AMP cyclique consécutive à l’activation de l’adénylate cyclase.
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (principal)
- VASODILATATEUR (principal)
- HEMODIALYSE(ADJUVANT) (principale)
Utilisé comme antiagrégant en cas de contre-indication de l’héparine :
– N Engl J Med 1981;304:934.
– Lancet 1984;2:744. - HYPERTENSION GRAVIDIQUE MALIGNE (secondaire)
Par voie veineuse dans les formes malignes résistantes aux autres traitements:
– Clin Exper Hypertension 1985;B4:75-86. - TOXEMIE GRAVIDIQUE (à confirmer)
– Lancet 1980;2:31. - PURPURA THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE (à confirmer)
– Ann Intern med 1981;95:319-322. - ANGOR INSTABLE (à confirmer)
– N Engl J Med 1980;302:1200.
Efficacité contestée. - ARTERITE DES MEMBRES INFERIEURS (à confirmer)
– Lancet 1981;1:40. - THROMBOSE VEINEUSE DE LA RETINE (secondaire)
– Lancet 1980;2:1075. - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (à confirmer)
– Stroke 1985;16:810-814.
Efficacité contestée. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (secondaire)
– Lancet 1993;342:961-962. - HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE (principale)
Par voie intraveineuse :
– Ann Intern Med 1990;112,485-491.
Par voie intraveineuse, dans les formes graves en attente de transplantation (essai pilote) :
– Ann Intern Med 1994;121:409-415.
Par voie intraveineuse, améliorerait les symptômes et la survie par comparaison au traitement habituel (essai randomisé positif) :
– N Engl J Med 1996;334:296-301.
Administrée en perfusion veineuse continue, pourrait allonger la survie de patients ne répondant aux inhibiteurs calciques (indication approuvée par la FDA) :
– Med Letter (France) 19996;18:24-26.
Autre références :
– Lancet 1984;1:1046-1047.
Utilisation en aérosol :
– Ann Intern Med 1996;124:820-824.
– Eur Heart J 1997;18:1499-1504.
– Eur Heart J 1997;18:1364-1365.
2 cas décrits: diminution de l’HTAP :
– Ann Intern Med 1997;127:1043.
Les effets hémodynamiques (abaissement de la pression pulmonaire et des résistances) paraissent se maintenir à long terme. Etude chez 27 malades :
– N Eng J Med 1998;338:273-277.
Revue générale de cette indication :
– Ann Pharmacother 1999;33:340-347.
Utilisation en cas de tranplantation hépatique :
– Anesthesiology 1999;90:299-301.
Etude non comparative chez 33 malades atteints d’HTAP secondaire :
– Ann Intern Med 1999;130:740-743.
Augmentation de la tolérance à l’effort :
– Chest 1999;116:914-920.
Essai randomisé chez des sujets atteints de sclérodermie suggérant l’efficacité du traitement :
– Ann Intern Med 2000;132:435 et 500-502.
Etude chez 16 malades atteints de sclérodermie systémique : 13 réponses favorables à court terme :
– Ann Intern Med 2000;133:158. - SYNDROME DE RAYNAUD (à confirmer)
– Rev Méd Interne 1985;6:581. - MICROANGIOPATHIE THROMBOTIQUE (secondaire)
Chez l’enfant ayant un syndrome hémolytique et urémique :
– Br Med J 1981;283:470.
Associée à un lupus :
– Presse Med 1991;20:1737-1738. - INSUFFISANCE CARDIAQUE (information négative)
Dans les formes sévères
A la suite d’une augmentation de la mortalité à 6 mois, l’essai a été interrompu (FIRST) :
– Am Heart J 1997;134:44-54. - GREFFE DE FOIE (à confirmer)
Essai randomisé versus placebo : l’administration post-opératoire (6 jours) réduirait les lésions du greffon après reperfusion :
– Clin Transplant 2000;14:70-74.
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
– Lancet 1984;2:1401-1402. - TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
- FLUSH (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- SPLENOMEGALIE (A CONFIRMER )
Augmentation de la splénomégalie et aggravation de l’hypersplénisme chez
4 cirrhotiques traités par époprosténol IV pour hypertension artérielle pulmonaire :
– Liver Transpl Surg 1999;5:362-365. - MALAISE (CERTAIN RARE)
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETE - TOUX (CERTAIN TRES RARE)
En cas d’inhalation. - ACIDOSE (CERTAIN )
Chez 73 % de sujets après 5 nanogrammes par kilogramme et par minute :
– Intensive Care Med 1990;16:431-435. - OEDEME CEREBRAL (CERTAIN )
Lors de l’utilisation de l’époprosténol au cours de l’hémodialyse chez des patients présentant une hépatite fulminante et une insuffisance rénale :
– Clin Nephrol 1991;35:151-157. - OEDEME PULMONAIRE (A CONFIRMER )
Un cas mortel décrit chez un malade atteint de maladie veino-occlusive pulmonaire :
– Chest 1998;113:237-240.
- DIABETE
RISQUE D’HYPERGLYCEMIE.
- GROSSESSE
Information manquante.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle en perfusion intraveineuse:
Cinq à dix nanogrammes par kilo de poids et par minute.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
0.05
heure(s)Absorption
Administré en IV.
Demi-Vie
0,05 h.
3 minutes.
Métabolisme
Très rapidement métabolisé , principalement en 6 keto PGF 1Alpha.
Bibliographie
CLIN. PHARM. THER. 1979, 21 : 430.
DRUGS. 1981, 21 : 430.
.
REFERENCES GENERALES :
INPHARMA. 1983, 402 : 19.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CYCLOPROSTIN (ANGLETERRE)
- FLOLAN (ANGLETERRE)