EPINEPHRINE CHLORHYDRATE
EPINEPHRINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 22/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(DIHYDROXY-3,4 PHENYL)-1 METHYLAMINO-2 ETHANOL CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
autre dénomination : ADRENALINE CHLORHYDRATE
bordereau : 479
sel ou dérivé : EPINEPHRINE BASE
sel ou dérivé : EPINEPHRINE BITARTRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : EPINEPHRINE
- SYMPATHOMIMETIQUE (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE DIRECT (principale certaine)
- ALPHA STIMULANT (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE BETA (principale certaine)
- VASOCONSTRICTEUR (principale certaine)
- MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
- CORONARODILATATEUR (secondaire certaine)
- BRONCHODILATATEUR (secondaire certaine)
- HYPERGLYCEMIANT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
L’action au niveau des différents territoires vasculaires varie suivant la prédominance des récepteurs alpha et bêta et suivant la dose d’adrénaline.
Hypertension par stimulation directe du myocarde: augmentation de la force contractile ventriculaire et du débit cardiaque, augmentation du rythme cardiaque, et par vasoconstriction des territoires vasculaires périphériques, donc augmentation des résistances périphériques et augmentation du retour veineux au coeur par constriction veineuse.
Augmentation du travail cardiaque par coronarodilatation et augmentation de la consommation en oxygène.
Bronchodilatation par action sur les muscles bronchiques - secondaire
Action métabolique (effet bêta): stimulation de la glycogénolyse et de la lipolyse;l’augmentation de la glycémie, de la lactacidémie et des acides gras libres résulte de l’activation de l’adénylcyclase, d’où activation de la phosphorylase A et de la triglycéride lipase.
- SYMPATHOMIMETIQUE (principal)
- VASOCONSTRICTEUR (principal)
- BRONCHODILATATEUR (principal)
- MYDRIATIQUE (accessoire)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (principale)
- CHOC (principale)
- BRONCHOSPASME (principale)
- BRONCHIOLITE (secondaire)
En aérosol, serait plus efficace que le salbutamol :
– Dossiers 1999;20:123-129. - OEDEME LARYNGE (secondaire)
– Dossiers 1999;20:123-129. - ARRET CARDIAQUE (principale)
Emploi recommandé par l’Amer Heart Ass :
– JAMA 1986;255:2905-2985.
Posologie de 0,01 à 0,02 mg/kg par voie veineuse :
– Ann Emerg Med 1991;20:22.
Autre publication :
– N Engl J Med 1992;327:1045-1050.
– N Engl J Med 1992;327:1051-1055.
Administration par voie intra-trachéale (en décuplant la dose) :
– Lancet 1992;340:868-870.
Arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire. Après échec de défibrillation électrique, la vasopressine serait plus efficace que l’épinéphrine (sel d’épinéphrine non précisé, essai randomisé positif) :
– Lancet 1997;349:535-537.
En injections répétées, la dose de 1 mg IV est aussi efficace à court terme que la dose de 5 mg.
Dans les 2 cas, l’efficacité à long terme est faible; étude randomisée chez plus de 3900 patients victimes d’un arrêt cardiaque en dehors de l’hopital:
– N Engl J Med 1998;339:1595-1601. - RHUME DES FOINS (principale)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (principale)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE(PREVENTION) (principale)
Prévention du choc dû à l’injection de sérum antivénimeux par injection sous-cutanée de 0,25 ml d’une solution à 1 pour 1000 :
– BMJ 1999;318:1041-1043. - ANESTHESIE LOCALE(ADJUVANT) (secondaire)
- GLAUCOME CHRONIQUE (secondaire)
Chronique, secondaire, congénital.
Le mécanisme serait une réduction de la pression intra-oculaire par diminution de la sécrétion de l’humeur aqueuse due à une vasoconstriction locale et à une augmentation de l’élimination de l’humeur aqueuse :
– Annu Rev Pharmacol 1969;9:85. - HEMORRAGIE DES ULCERES GASTRODUODENAUX (à confirmer)
Injection par endoscopie, étude randomisée sans résultats immédiats.
Peu de récidives si association à un traitement local par la chaleur :
– BMJ 1997;314:1307-1311.
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
- TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
- PALPITATION (CERTAIN )
- DYSPNEE (CERTAIN )
- ANXIETE (CERTAIN FREQUENT)
- TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (CERTAIN TRES RARE)
- GANGRENE DES EXTREMITES (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION LOCALERisque d’évolution vers la gangrène gazeuse en cas de contamination septique.
- MALAISE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN )
- DEPOT CONJONCTIVAL (CERTAIN TRES RARE)
En cas d’instillations locales répétées, dépôt de mélanine-like. - DEPOT CORNEEN (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
USAGE LOCALEn cas d’instillations locales répétées, dépôt de mélanine-like.
- ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
USAGE LOCAL - FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN )
En cas de dilatation des cavités cardiaques. - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - ARYTHMIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
HYPERSENSIBILITE
SURDOSAGE - HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
HYPERSENSIBILITE
SURDOSAGE - OEDEME PULMONAIRE (A CONFIRMER )
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGEUn cas à la suite de l’application d’une solution concentrée sur une plaie à l’origine d’une hypertension artérielle et d’une tachycardie :
– Anesthesiology 1999;91:1169-1170. - ACIDOSE LACTIQUE (A CONFIRMER )
La perfusion intraveineuse d’adrénaline chez les sujets en choc septique, serait à l’origine d’une acidose lactique de mauvais pronostic (sel d’adrénaline non précisé) :
– Lancet 1996;348:219-223.
- HYPERTHYROIDIE
- ATHEROME
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- ANESTHESIE GENERALE
- DIABETE
- ACCOUCHEMENT
EN CAS D’USAGE EXCESSIF D’ANESTHESIQUE LOCAL CONTENANT DE L’ ADRENALINE CAR RISQUE D’HEMORRAGIE PAR DIMINUTION DE LA TONICITE UTERINE - SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- ANESTHESIE PAR LE CYCLOPROPANE
- ANESTHESIE PAR L’HALOTHANE
- ANESTHESIE PAR LE TRICHLORETHYLENE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- ANESTHESIE PAR LE METHOXYFLURANE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles :
– voie IM, adulte : cent microgrammes à un milligramme.
– voie IM, enfant : cinquante à trois cent microgrammes.
– voie IV, adulte : cinquante à trois cent microgrammes pour une injection faite en une minute.
– voie intracardiaque chez
l’adulte : un milligramme.
En association avec les anesthésiques locaux, dose maximale : un milligramme.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
N’est pas résorbée par le tube digestif.
Faible résorption en inhalation mais possibilité d’effets systémiques.
Répartition
Disparaît rapidement de la circulation sanguine après daministration parentérale.
Métabolisme
Désamination oxydative par la monoamine oxydase (MAO) et O-méthylation par la catéchol-O-méthyl transférase (COMT).
Elimination
*Voie rénale : élimination sous forme de métabolites : acide vanillylmandélique, métanéphrine et acide dihydroxymandélique.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ADRENALINA ISM (ITALIE)
- ADRENALINE PARKE-DAVIS (BELGIQUE)
- EPIFRIN (SUISSE)
- EPIFRIN (USA)
- EPINAL (JAPON)
- GLAUCON (USA)
- GLYCERAN (ALLEMAGNE)
- SUPRARENIN (ALLEMAGNE)