MYCOPHENOLATE MOFETIL
MYCOPHENOLATE MOFETIL
Introduction dans BIAM : 2/4/1997
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-morpholinothyl (E)-6-(4-hydroxy-6-mthoxy-7-mthyl-3-oxo-5-phtalanyl)-4-mthyl-4-hexnoateEnsemble des dénominations
BANM : MYCOPHENOLATE MOFETIL
CAS : 115007-34-6
USAN : MYCOPHENOLATE MOFETIL
autre dnomination : MYCOPHENOLATE MORPHOLINOETHYL
bordereau : 3059
code exprimentation : RS-61443
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 28/10/1997
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Prodrogue inactive qui aprs hydrolyse libre de l’acide mycophnolique.
Inhibe la prolifration des lymphocytes B et T en inhibant slectivement et de manire rversible l’inosine monophosphate deshydrognase ncessaire la synthse des nuclosides guanosiques.
Inhiberait galement la production de diverses cytokines et molcules d’adhsion.
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)
- GREFFE DE REIN (principale)
– Lancet 1995;345:1321-1325.
– Lancet 1995;346:390.
Prvention du rejet aigu:
– Transplantation 1997;64:1277-1282.
L’association de mycophenolate mofetil au tacrolimus et la prednisolone amliore lgrement les rsultats, mais augmente de faon importante les effets secondaires digestifs et le risque d’infection CMV:
– J Urol 1998;160:1982-1985.
Rsutats analogues ceux de l’tude prcdente, mais avec une plus nette diminution des pisodes de rejet:
– Transplantation 1999;67:411-415.
En association avec d’autres immunosuppresseurs , ralentit la progression de l’insuffisance rnale du rejet chronique :
– Transplant Proc 1999;31:2267-2269.
Etude rtrospective de 66000 greffs. Le mycophnolate rduit le risque d’insuffisance rnale chronique de faon partiellement indpendante de son action sur les rejets aigus :
– Tansplantation 2000;69:2405-2409. - GREFFE DE FOIE ( confirmer)
En complment du traitement immunosuppresseur habituel en cas de rejet aigu ou chronique (tude pilote) :
– Transpl Int 1997;10:223-228.
Pourrait tre utilis en association avec les corticodes durant les 5 premiers jours avant le treitement habituel dans l’espoir de rduire sa nphrotoxicit:
– Ann Pharmacother 1998;32:45-48.
L’association avec le tacrolimus serait plus efficace que le tacrolimus seul:
– Transplantation 1998;65:180-187.
Traitement d’induction aprs transplantation :
– Liver Transpl Surg 1999;5:585-589.
En cas d’insuffisance rnale associe, le remplacement des immunosuppresseurs habituels par le M.M. peut amliorer la fonction rnale, la pression sanguine et l’uricmie mais augmente le rsque de rejet en cas de monothrapie :
– Lancet 2001;357:587-591 et 609-610. - GREFFE DE PANCREAS ENDOCRINE ( confirmer)
Particulirement efficace en association , principalement avec le tacrolimus, dans les greffes rein-pancras:
– Transplantation 1998;66:318-323. - GREFFE DE COEUR ( confirmer)
Moins de rejet qu’avec l’azathioprime, mais il existe un plus grand risque d’infections opportunistes:
– Transplantation 1998;68:587-515. - GREFFE DE POUMON ( confirmer)
Meilleurs rsultats que la ciclosporine en termes de nombre de rejets et d’pisodes d’infection mais non en termes de survie 6 mois :
– J Heart Lung Transplant 19999;18:432-440. - PEMPHIGUS ( confirmer)
Pemphigus vulgaire; 5 cas dcrits: l’association de Mycophenolate la prednisone a permis de contrler la maladie en rduisant fortement la corticothrapie:
– Lancet 1997;350:494. - PEMPHIGOIDE BULLEUSE ( confirmer)
Un cas trait avec succs :
– Lancet 1997;349:541. - PYODERMA GANGRENOSUM ( confirmer)
Un cas de gurison complte chez un malade rsistant aux traitements usuels:
– Lancet 1997;350:1748. - PSORIASIS ( confirmer)
Indication ventuelle:
– Br J Dermatol 1998;138:1101-1102. - ECZEMA ATOPIQUE ( confirmer)
Efficace aprs 12 semaines de traitement dans les formes svres :
– Br J Dermatol 2000;143:385-391. - UVEITE ( confirmer)
Serait efficace dans les uvites rfractaires la ciclosporine:
– Lancet 1998;352:4.
Etude pilote chez 9 malades ayant des uvites rfractaires:
amlioration de 8 des 18 yeux:
– Lancet 1998;352:35-36.
Revue gnrale sur les uvites :
– Biodrugs 2000;13:397-408. - FIBROSE RETROPERITONEALE ( confirmer)
Un cas d’anurie au cours d’une fibrose retropritonale idiopathique, trait avec succs par l’association mycophenolate/prednisone:
– Lancet 1998;352:1195. - MALADIE DE CROHN ( confirmer)
Etude pilote chez 4 malades :
– Am J Gastroenterol 1998;93:2529-2532.
Editorial :
– Lancet 1999;354:3-4. - RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE ( confirmer)
– Gut 1999;44:592-593 (ditorial).
Essai randomis vs azathioprine chez des malades traits par corticodes: le mycophnolate parat efficace et bien tolr :
– Gut 1999;44:625-628.
Essai randomis vs azathioprine, en association la prednisolone. L’azathioprine semble plus efficace :
– Am J Gastroenterol 2000;95:1201-1207. - MYASTHENIE ( confirmer)
Un cas rfractaire trait avec succs:
– Neurology 1998;51:912-913 - CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE ( confirmer)
Deux cas rfractaires l’acide ursodoxycholique traits avec succs par le mycophnolate moftil :
– Eur J Gastroenterol Hepatol 1999;11:1165-1169. - HEPATITE AUTO-IMMUNE ( confirmer)
Le mycophnolate est efficace et bien tolr dans une tude chez 7 malades rsistants ou intolrants l’azathioprine. :
– J Hepatol 2000;33:371-375.
– J Hepatol 2000;33:480-481. - GLOMERULONEPHRITE LUPIQUE ( confirmer)
Associ la prednisolone, aussi efficace que cyclophosphamide + prenisolone suivi de azathioprine+prednisolone. Etude randomise de 42 malades atteints de glomrulonphrite prolifrative diffuse :
– N Engl J Med 2000;343:1156-1162 et 1182-1183.
- INFECTION (CERTAIN FREQUENT)
En particulier cytomgalovirus ou levures (candidoses, aspergilloses). - INFECTION A CYTOMEGALOVIRUS (CERTAIN )
- SEPTICEMIE (A CONFIRMER )
Un cas de septicmie staphylocoques dors chez une patiente traite pour une dermatite atopique, ayant entran une endocardite ncessitant la pose d’une prothse valvulaire mitrale :
– Br J Dermatol 2000;143:202-203. - FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR DORSALE (CERTAIN FREQUENT)
- ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
- KYSTE (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE (CERTAIN RARE)
- MALAISE (CERTAIN RARE)
- FRISSON (CERTAIN RARE)
- SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (CERTAIN RARE)
- DOULEUR PELVIENNE (CERTAIN RARE)
- OEDEME DE LA FACE (CERTAIN RARE)
- ANEMIE (CERTAIN FREQUENT)
- LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
- THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
- ANEMIE HYPOCHROME (CERTAIN FREQUENT)
- LEUCOCYTOSE (CERTAIN FREQUENT)
- POLYGLOBULIE (CERTAIN RARE)
- ECCHYMOSE (CERTAIN RARE)
- TROUBLE URINAIRE (CERTAIN FREQUENT)
- NECROSE TUBULAIRE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATURIE (CERTAIN FREQUENT)
- PROTEINURIE (CERTAIN RARE)
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (CERTAIN RARE)
- DYSURIE (CERTAIN RARE)
- POLLAKIURIE (CERTAIN RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
- THROMBOSE VEINEUSE (CERTAIN RARE)
- ANGOR (CERTAIN RARE)
- FIBRILLATION AURICULAIRE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
- TROUBLE CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
- PALPITATION (CERTAIN RARE)
- VASODILATATION PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
- KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- PHOSPHOREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
- KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
- HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN FREQUENT)
- OEDEME PERIPHERIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- OEDEME (CERTAIN FREQUENT)
- CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- LIPIDEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- DESHYDRATATION (CERTAIN RARE)
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- VOLEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- ACIDOSE (CERTAIN RARE)
- CALCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- LDH(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
- COLITE (CERTAIN )
Un cas de colite diffuse avec diarrhe importante survenue aprs 6 mois de traitement, rgressant l’arrt (et l’administration de mtronidazole):
– Nphrologie 2000;21:437-439 - DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
Un cas associ une atrophie villeuse aprs 2 mois de traitement:
– Transplantation 1998;66:1115-1116.
Un cas de colite diffuse avec diarrhe importante survenue aprs 6 mois de traitement, rgressant l’arrt (et l’administration de mtronidazole):
– Nphrologie 2000;21:437-439 - MICROSPORIDIOSE (A CONFIRMER )
Deux cas de microsporidiose intestinale entranant une diarrhe chronique avec prsence d’Enterocytozoon bieneusi et ncessitant une rduction de la posologie:
– Transplantation 1999;68:699-701. - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- DYSPEPSIE (CERTAIN FREQUENT)
- CANDIDOSE BUCCALE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE (CERTAIN RARE)
- OCCLUSION INTESTINALE (CERTAIN RARE)
- GASTRITE (CERTAIN RARE)
- GASTROENTERITE (CERTAIN RARE)
- OESOPHAGITE (CERTAIN RARE)
- HEPATITE (CERTAIN RARE)
- CANDIDOSE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- CANDIDOSE INTESTINALE (CERTAIN RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- FLATULENCE (CERTAIN RARE)
- HYPERPLASIE GINGIVALE (CERTAIN RARE)
- GINGIVITE (CERTAIN RARE)
- ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- PNEUMONIE (CERTAIN FREQUENT)
- INFECTION RESPIRATOIRE (CERTAIN FREQUENT)
- DYSPNEE (CERTAIN FREQUENT)
- BRONCHITE (CERTAIN FREQUENT)
- PHARYNGITE (CERTAIN FREQUENT)
- TOUX (CERTAIN FREQUENT)
- OEDEME PULMONAIRE (CERTAIN RARE)
- SINUSITE (CERTAIN RARE)
- ASTHME (CERTAIN RARE)
- EPANCHEMENT PLEURAL (CERTAIN RARE)
- FIBROSE PULMONAIRE (A CONFIRMER )
Un cas associ une insuffisance respiratoire aige chez un transplant rnal:
– Transplantation 1997;64:1607-1609.
Un autre cas dcrit:
– Transplantation 1998;65:1414. - RHINITE (CERTAIN RARE)
- INFECTION A HERPES-VIRUS (CERTAIN )
Trois cas sur 19 enfants traits la suite d’une greffe de rein :
– Transplantation 1999 ; 68 : 158-161. - ACNE (CERTAIN FREQUENT)
- CANCER DE LA PEAU (CERTAIN RARE)
- ULCERATION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- ZONA (CERTAIN RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
- ALOPECIE (CERTAIN RARE)
- RASH (CERTAIN RARE)
- HIRSUTISME (CERTAIN RARE)
- DERMATITE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- DYSHIDROSE (A CONFIRMER )
Un cas d’eczma dyshidrosique rversible l’arrt du traitement :
– Ann Inten Med 2000:132:417. - ONYCHOLYSE (A CONFIRMER )
– Ann Intern Med 2000;133:921-922 - VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN FREQUENT)
- TREMBLEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DEPRESSION (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
- ANXIETE (CERTAIN RARE)
- DIABETE (CERTAIN RARE)
- DYSTHYROIDIE (CERTAIN RARE)
- HYPOTHYROIDIE (CERTAIN )
- HYPERTHYROIDIE (CERTAIN )
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
- CRAMPE (CERTAIN RARE)
- CATARACTE (CERTAIN RARE)
- CONJONCTIVITE (CERTAIN RARE)
- ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- ULCERATION COLIQUE (A CONFIRMER )
4 cas dbutant aprs 16 78 jours de traitement:
– Transplantation 1998;65 :S148.
4 cas:
– Transplantation Proc 1999;31:272-273.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- FEMME EN PERIODE D’ACTIVITE GENITALE
Contraception ncessaire. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Rduire la posologie.
- GROSSESSE
Tratogne chez l’animal. - ALLAITEMENT
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte : deux grammes par jour en deux prises prendre jeun.
Le traitement doit tre dbut dans les 72 heures suivant la greffe.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
18
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
93
%
voie rnale
– 3 –
ELIMINATION
6
%
voie fcaleAbsorption
Rapidement et totalement rsorb par le tractus gastro-intestinal.
Subit une mtabolisation prsystmique en acide mycophnolique actif qui reprsente la forme circulante. La prise d’aliments ne modifie pas la biodisponibilit mais rduit de 40% la
concentration plasmatique maximale.
Pic plasmatique du mtabolite actif 1 heure aprs la prise orale.
Répartition
Fortement li aux protines plasmatiques.
Existence d’un cycle entro-hpatique l’origine d’un second pic plasmatique 8-12 heures.
Demi-Vie
La demi-vie de l’acide mycophnolique est en moyenne de 18 heures.
Métabolisme
Inactiv par glucuroconjugaison.
Elimination
*Voie rnale : 93% de la dose sont limins dans les urines trs principalement sous forme glucuroconjugue.
*Voie fcale : 6% de la dose sont limins dans les fces.
Bibliographie
– J Clin Pharmacol 1996;36:315-324.
– Drugs 1996;51:278-298.
– Lancet 1996;348:1357-1359.
– Transplantation 1996;62:666-672.
– Ther Drug Monit 1996;17:685-689.
– Transplantation 1999;68:83-86. (Effets secondaires)
– Biodrugs 1999;11:395-407.
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr