PROCARBAZINE CHLORHYDRATE
PROCARBAZINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
N-isopropyl[(mthyl-2 hydrazino)mthyl]-4 benzamide chlorhydrateEnsemble des dénominations
BANM : PROCARBAZINE HYDROCHLORIDE
CAS : 366-70-1
DCIMr : CHLORHYDRATE DE PROCARBAZINE
USAN : PROCARBAZINE HYDROCHLORIDE
autre dnomination : CHLORHYDRATE DE PROCARBAZINE
autre dnomination : IBENZMETHYZIN HYDROCHLORIDE
autre dnomination : IBENZMETHYZINE CHLORHYDRATE
bordereau : 878
code exprimentation : NSC-77213
code exprimentation : Ro-4-6467/1
dcim : chlorhydrate de procarbazine
rINNM : PROCARBAZINE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : PROCARBAZINE
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- AGENT ALKYLANT (principale certaine)
- THYMERETIQUE (secondaire certaine)
Faible.
Mécanismes d’action
- principal
Pourrait interfrer avec le mtabolisme de l’ADN (dpolymrisation de l’ADN), d’o perturbation de la mitose avec aberrations chromosomiques, fragmentation des chromatides et translocation.
Empche l’incorporation de la thymidine et de l’adnine dans l’ADN et l’utilisation de l’acide orotique dans la synthse de l’ARN.
- ANTICANCEREUX (principal)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (accessoire)
Greffes d’organes.
- MALADIE DE HODGKIN (principale)
- LYMPHOME NON HODGKINIEN (principale)
- MALADIE DE WALDENSTROM (secondaire)
- MALADIE DE VAQUEZ (principale)
- GLIOME MALIN CEREBRAL (principale)
- LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
- THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
- ANEMIE (CERTAIN RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DOSES ELEVEESToxicit mdullaire frquente si les doses approchent deux cents milligrammes par mtre carr et par jour.
Dpression maximum 30 40 jours aprs le dbut du traitement.
Rcupration presque complte deux quatre semaines aprs l’arrt du traitement. - ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
S’amliorent aprs les premires prises. - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
S’amliorent aprs les premires prises. - STOMATITE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
– Med Pediatr Oncol 1988;16:378. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN RARE)
Un cas dcrit :
– Skin Cancer 1988;3:261. - URTICAIRE (CERTAIN )
– Cancer 1972;29:498-500.
– J Allergy Clin Immun 1976;57:134-140. - EFFET ANTABUSE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
PRISE D’ALCOOL - ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
- ATAXIE (CERTAIN )
- PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - FIEVRE (CERTAIN RARE)
- ERYTHEME (CERTAIN TRES RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- COMA (CERTAIN )
Pour une dose intraveineuse de 2 g/m2
– Cancer Chemother Rep1973;57:361-363. - PNEUMONIE INTERSTITIELLE (A CONFIRMER )
– Am J Med 1980;68:259. - FIBROSE PULMONAIRE (A CONFIRMER )
– Am J Med 1980;68:259. - TOXICITE OCULAIRE (A CONFIRMER )
– Cancer 1982;49:1999. - LEUCEMIE AIGUE (A CONFIRMER )
Aprs traitement par MOPP dans la maladie de Hodgkin :
– N Engl J Med 1990;322:7-13. - TUMEUR SOLIDE (A CONFIRMER )
Tumeurs solides secondaires aprs traitement par MOPP dans la maladie de Hodgkin :
– N Engl J Med 1990;322:7-13.
- INSUFFISANCE RENALE
- DIABETE
- ASSOCIATION AUX IMAO
Se mfier d’une ventuelle potentialisation des IMAO tels que les antidpresseurs tricycliques et les sympathomimtiques.
- GROSSESSE
- LEUCOPENIE
- THROMBOPENIE
- APLASIE MEDULLAIRE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAARTERIELLE
– 3 – ORALE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie buccale :
– Adultes : cent milligrammes par mtre carr et par jour pendant 10 14 jours.
– Enfants : cent deux cents milligrammes par mtre carr et par jour pendant 8 10 jours conscutifs.
.
Voie artrielle et perfusion
lente en milieu hospitalier.
Surveillance clinique rigoureuse, hmatologique en particulier : la chute des plaquettes 100000 ou des globules blancs 3000 entrane l’interruption du traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
7
minute(s)
– 2 –
ELIMINATION
45
à 70
%/24 heures
voie rnale
– 3 –
ELIMINATION
10
à 20
%
voie pulmonaireAbsorption
Rsorption complte par le tube digestif.
Répartition
Liaison aux protines plasmatiques probablement faible.
Passe dans le LCR.
Demi-Vie
Demi-vie plasmatique de 7 minutes.
Métabolisme
Mtabolisme hpatique : subit une oxydation pour donner un driv azo qui aprs isomrisation donne l’hydrazone correspondante; celle-ci aprs oxydation et clivage donne l’acide N-isopropyl-trphtalamique et la mthyl-hydrazine qui est ensuite dgrade
en formaldhyde, driv N-hydroxymthyl et azomthine.
Elimination
(VOIE RENALE)
45 70 % du produit sont excrts dans l’urine en 24 heures, la plus grande partie sous forme d’acide N-isopropyl-trphtalamique.
(VOIE PULMONAIRE)
10 20 % de la dose sont limins par les poumons.
Bibliographie
– Experientia 1963;19:129.
– Ann Intern Med 1974;81:795.
– Dossier du CNHIM 2001;22:293
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- MATULANE (USA)
- NATULAN (ANGLETERRE)
- NATULAN (ALLEMAGNE)
- NATULAN (SUISSE)
- NATULAN (USA)
- NATULAN (ITALIE)
- NATULAN (BELGIQUE)
- NATULANAR (AUTRES PAYS)