LEVAMISOLE CHLORHYDRATE
LEVAMISOLE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/10/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(-)-PHENYL-6 TETRAHYDRO-2,3,5,6IMIDAZO 2,1-B THIAZOLE CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
CAS : 16595-80-5
autre dénomination : R 12564
autre dénomination : RP 20605
autre dénomination : L TETRAMISOLE CHLORHYDRATE
bordereau : 1227
dci : chlorhydrate de lévamisoleClasses Chimiques
Molécule(s) de base : LEVAMISOLE
- ANTIPARASITAIRE (principale certaine)
- ANTHELMINTHIQUE (principale certaine)
- IMMUNOMODULATEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action ascaricide d type pipérazine: paralysie de l’ascaris s’accompagnant d’une diminution de la production d’acide succinique (produit du métabolisme de l’ascaris.)
- ANTIPARASITAIRE (principal)
- ANTHELMINTHIQUE (principal)
- NEMATODES (principal)
- ASCARIS LUMBRICOIDES (principal)
- ANCYLOSTOMA DUODENALE (principal)
- NECATOR AMERICANUS (principal)
- IMMUNOMODULATEUR (principal)
- ASCARIDIASE (principale)
- ANKYLOSTOMIASE (principale)
- CANCER DU COLON (à confirmer)
Traitement adjuvant. Pourrait réduire l’incidence des récidives après chirurgie :
– Med Letter (France) 1989;11:107-108.
En association avec le 5-FU dans les stades C de Dukes. Traitement pendant un an (essai positif) :
– N Engl J Med 1990;322:352-358.
– Clin Pharm 1991;10:95-109.
– J Clin Pharmacol 1991;31:396-400.
Après résection chirurgicale, des stades B2 et C, en association avec le 5-FU :
– Lettre Médicale 1993;131.
En association avec le 5-FU, dans le stade C de Dukes :
– Ann Intern Med 1995;122:321-326.
L’adjonction de lévamisole à la chimiothérapie adjuvante du cancer colorectal (5FU+acide folinique) ne retarde pas la récidive et n’améliore pas la survie :
– Lancet 2000:355:1588-1596. - CANCER DU RECTUM (controversé)
L’adjonction de lévamisole à la chimiothérapie adjuvante du cancer colorectal (5FU+acide folinique) ne retarde pas la récidive et n’améliore pas la survie :
– Lancet 2000:355:1588-1596. - POLYARTHRITE RHUMATOIDE (secondaire)
Médicament de seconde intention du fait de sa toxicité hématologique; permet une amélioration dans plus de 50% des cas, mais les rechutes sont fréquentes:
– Lancet 1978;2:1007-1012 (Etude randomisée en double aveugle contre placebo).
– J Rheum 1978;5(Suppl 4):5-10 (étude comparant 2 dosages de levamisole). - LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE (à confirmer)
- MALADIE DE CROHN (à confirmer)
– Clin Gastroenterol 1979;8:187. - HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
– Gastroenterology 1986;91:692-696.
Pas d’effet additif lors de son association avec l’interféron alpha :
– Hepatology 1992;16:1115-1119.
Controversé. Essai randomisé négatif (association avec l’interféron alpha) :
– J Hepatol 1993;19:437-441. - SYNDROME NEPHROTIQUE (à confirmer)
Syndrome néphrotique corticodépendant ou corticorésistantEssai randomisé chez l’enfant. Pas d’effet secondaire observé. Permettrait le sevrage des corticoides. Recul faible
-Lancet 1992);337 : 1555-7 - SYNDROME NEPHROTIQUE CORTICODEPENDANT (secondaire)
- SYNDROME NEPHROTIQUE CORTICORESISTANT (secondaire)
- SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (CERTAIN TRES RARE)
Apparaît en 4 à 10 heures après la prise et régresse en 12 à 24 heures. Peut se reproduire à chaque prise. Associe arthralgies, myalgies et fièvre. Ce syndrome peut être le signe d’une agranulocytose. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une syndrome grippal. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’un syndrome grippal. - FIEVRE (CERTAIN RARE)
Isolée ou dans le cadre d’un syndrôme grippal. - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
- PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION LICHENOIDE (CERTAIN TRES RARE)
- VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
- STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- ULCERE GASTRODUODENAL(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEEnviron 35% des cas :
– Presse Med 1984;13:1577-1578. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGECondition(s) Favorisante(s) :
CANCER DU SEIN– Lancet 1978;2:151.
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEUn cas, après deux ans de traitement; les autres cas connus on été décrits dans les trois premiers mois de traitement :
– Med Pediatr Oncol 1995;24:262-264. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas décrits chez des enfants traités pour un syndrome néphrotique :
– Pediatr Nephrol 1994;8:263-264. - CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- LEUCOENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Trois cas lors de l’association fluorouracil – lévamisole, réversibles à l’arrêt du traitement :
– Ann Neurol 1992;31:262-267.
Un cas de leucoencephalopathie multifocale, après 5 semaines de traitement :
– Neurology 1995;45:374-376.
Un cas de leucoencéphalite multifocale, réversible à l’arrêt du traitement :
– Lancet 1996;348:1450. - IRRITABILITE (CERTAIN RARE)
- DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - HALLUCINATION VISUELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEColorées.
- TROUBLE DE L’ODORAT (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEA type d’hyperosmie.
- AGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - DYSGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEGoût de rhubarbe ou gout métallique.
- SYNDROME NEPHROTIQUE (A CONFIRMER )
– Presse Med 1978;30:2654.
– Lancet 1978;2:737. - GLOMERULONEPHRITE EXTRAMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
– Presse Med 1978;30:2654.
– Lancet 1978;2:737. - SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
Trois cas décrits :
– Int Arch Allergy Appl Immunol 1979;58:362. - HEPATITE (A CONFIRMER )
– Sem Hop Paris 1985;61:1929-1935. - HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas d’hépatite mixte chez un enfant traité pour un syndrome néphrotique :
– Arch Dis Child 1997;76:289. - GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
– Sem Hop Paris 1985;61:1929-1935.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin, la souris (45 mg/kg/j per os pendant 18 jours). - SYNDROME DE SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH
– N Engl J Med 1992;326:1164.
Posologie et mode d’administration
N’était commercialisé en France (arrêt de commercialisation en 1998) que dans l’indication: helminthiases.
Son utilisation comme immunomodulateur à des doses fortes et prolongées n’a pas reçu d’agrément officiel et engage la responsabilité du
prescripteur.
Dose usuelles par voie orale dans les helminthiases:
* Ascaris:
– chez l’adulte: Cent cinquante milligrammes en une seule prise après le repas principal.
– chez l’enfant: Trois milligrammes par kilo en une seule prise après le repas
principal.* Ankylostomiase:
– chez l’adulte:
trois cents milligrammes en une seule prise après le repas principal pendant 1 à 2 jours.
– chez l’enfant:
Six milligrammes par kilo en une seulme prise après le repas principal pendant 1 à 2 jours.Faire
un contrôle parasitologique après traitement et pratiquer une 2ème cure si nécessaire.
Bibliographie
– Drugs 1980;19:100.
– Sem Hop Paris 1985;61:1929-1935.
– Inpharma 1979;210:19.
– Inpharma 1979;211:19.
– Clin Pharmacokinet 1988;15:67-93.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ASCARIDIL (BRESIL)
- ASCARYL (ISRAEL)
- ERGAMISOL (ITALIE)
- ERGAMISOL (ALLEMAGNE)
- ERGAMISOLE (BELGIQUE)
- KETRAX (ANGLETERRE)
- STIMAMISOL (GRECE)