PIPOTIAZINE
PIPOTIAZINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
10-[3-[4-(2-hydroxyéthyl)-1-pipéridinyl]propyl]-N,N-diméthyl-10H-phénothiazine-2-sulfonamideEnsemble des dénominations
BAN : PIPOTHIAZINE
CAS : 39860-99-6
DCF : PIPOTIAZINE
DCIR : PIPOTIAZINE
autre dénomination : PIPOTHIAZINE
bordereau : 1646
code expérimentation : RP-19366
rINN : PIPOTIAZINE
sel ou dérivé : PIPOTIAZINE PALMITATE
sel ou dérivé : PIPOTIAZINE UNDECYLENATEClasses Chimiques
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ANTISEROTONINE (secondaire certaine)
- ANTIHISTAMINIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Probablement identique à la chlorpromazine chlorhydrate, soit:
Pas d’action corticale directe:
– Hypothermiant par dépression de l’hypothalamus: mécanisme adrénolytique.
– Provoque une indifférence émotionnelle par action sur le système limbique.
– Le syndrome extrapyramidal est dû à une inhibition des neurones dopaminergiques à effet inhibiteur au niveau des noyaux gris centraux.
– Action sur la formation réticulée : diminution de son influence activatrice sur le cortex, entrainant une sédation de nature antiadrénergique, et la révélation des effets inhibiteurs normaux d’origine sinocarotidienne et vagale.
– Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante et dépression des réflexes polysynaptiques.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE D’ACTION PROLONGEE (principal)
- ANTIDELIRANT (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN TRES RARE)
- DYSREGULATION THERMIQUE (CERTAIN )
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN TRES RARE)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours.
- SENILITE
- TARE ORGANIQUE
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale chez l’adulte :
Deux modes d’administration sont possibles :
*Administration quotidienne : cinq à vingt milligrammes par jour en une prise unique.
*Administration discontinue : vingt à quatre-vingts milligrammes par semaine
en une ou deux prisesLes posologies pourront être dans certains cas plus élevées notamment dans la phase initiale du traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption par le tractus gastro-intestinal.
Répartition
Passe dans le lait.
Métabolisme
Sulfoxydation et hydroxylation du noyau, conjugaison et oxydation de la chaîne latérale.
Bibliographie
– Acta Psychiat Scand 1973;Suppl ;241:9.
– Therapie 1973;28:475.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr