CROMOGLICATE DISODIQUE

CROMOGLICATE DISODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    BIS(CARBOXY-2 OXO-4 CHROMENYL-5 OXY)-1,3 PROPANOL-2 DISODIQUE

    Ensemble des dénominations

    BANM : SODIUM CROMOGLICATE

    CAS : 15826-37-6

    USAN : CROMOLYN SODIUM

    autre dénomination : CROMOGLYCATE DE SODIUM

    autre dénomination : CROMOGLYCATE DISODIQUE

    autre dénomination : DSCG

    autre dénomination : SODIUM CROMOGLICATE

    bordereau : 1682

    code expérimentation : FPL-670

    rINNM : SODIUM CROMOGLICATE

    sel ou dérivé : NEDOCROMIL DISODIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ACIDE CROMOGLICIQUE

    Regime : liste II
    Remarque sur le regime : Exonéré : voie ophtalmique : 2 g pour 100 ml soit 2% (non divisé), 0.2 g (qté max remise au public) (JO 09/04/98).

    1. INHIBITEUR DE LA DEGRANULATION DES MASTOCYTES (principale certaine)
    2. ANTIALLERGIQUE (principale certaine)
    3. BRONCHODILATATEUR (à confirmer)
      B. MED. J. 1979, 2 : 1033-1034

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action exclusivement préventive: ne s’oppose pas à la formation de la combinaison antigène-anticorps.Á
      Agit sur les réactions d’hypersensibilité immédiate (de type 1), en empêchant à partir du mastocyte la libération des médiateurs (histamine, slow Reacting Substance of Anaphylaxis).
      Inhibe également la dégranulation secondaire à des stimuli non en cause dans l’allergie.
      L’inhibition de la dégranulation pourrait avoir comme origine une inhibition des phosphodiéstérases mastocytaires et /ou un effet stabilisant de membrane par une action sur les mouvements du calcium.
      Absence d’effet antihistaminique.
      Possèderait une activité anti-PAF dont le rôle dans l’asthme reste à préciser:
      – Eur J Pharmacol 1983;86:143.

    1. ANTIANAPHYLACTIQUE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. ANTIASTHMATIQUE (principal)

    1. ASTHME(TRAITEMENT DE FOND) (principale)
      Prévention des crises d’asthme bronchique à composante allergique.
      Cromoglicate inhalé: étude chez 218 enfants de moins de 4 ans: bien que réalisable, le traitement ne serait pas plus efficace que le placebo: essai randomisé négatif:
      – Lancet 1997;350:1060-1064.
      Détails sur le traitement par inhalations des asthmes persistants sévères :
      – Dossiers 1999;20:49-54.
    2. ASTHME(TRAITEMENT DE LA CRISE) (à confirmer)
      Réduirait l’intensité des crises d’asthme induites par l’aspirine :
      – Am J Resp Crit Care Med 1997;155:1461-1464.
    3. ASTHME D’EFFORT(PREVENTION) (principale)
      – Br Med J 1968;3:593.
      Traitement par inhalation un quart d’heure avant l’effort:
      – Dossiers 1999;20:49-54
    4. RHINITE ALLERGIQUE(PREVENTION) (principale)
      – J Laryngol Otol 1974;88:1001-1017.
    5. RHINITE AIGUE (à confirmer)
      Exercerait un effet favorable chez plus de 70% des patients :
      – Clin Exp Allergy 1996;26:1045-1050.
    6. ALLERGIE OCULAIRE(PREVENTION) (principale)
      – Clin Allergy 1979;9:271.
    7. ALLERGIE ALIMENTAIRE (secondaire)
      -J Allergy Clin Immunol 1986;78:238-243
    8. ALLERGIE ALIMENTAIRE(PREVENTION) (principale)
      Traitement préventif des manifestations digestives et extra-digestives (respiratoires et cutanées) :
      – Lancet 1978;1:1066-1068.
      -J Allergy Clin Immunol 1986;78:238-243
    9. ECZEMA ATOPIQUE (secondaire)
      Utilisation par voie orale quand il existe une origine alimentaire :
      – Presse Med 1981;10:3162.
      Utilisation par voie locale de pommade à 10% de cromoglicate matin et soir :
      – Br Med J 1977;:1570-1572.
    10. URTICAIRE PIGMENTAIRE (secondaire)
      Utilisation par voie orale :
      – Rev Praticien 1982;32:1563-1567.
    11. DERMATITE HERPETIFORME (à confirmer)
      Efficacité discutée :
      – Presse Med 1985;14:227.
    12. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (à confirmer)
      Efficacité très discutée :
      – Lancet 1976;1:439-441.
      – Gut 1978;19:1136-1139 et 1140-1143.
      – J Clin Gastroenterol 1980;2:229.
      – Gut 1987;28:88-92.
    13. MALADIE DE CROHN (à confirmer)
      – Lancet 1978;1:109-110.
    14. TOUX (à confirmer)
      Toux induite par les IEC :
      – Lancet 1995;345:13-16.
      Revue générale de cette indication (31 références). Serait utile dans les cas où les IEC ne peuvent être supprimés :
      – Ann Pharmacother 1997;31:773-774.
    15. DREPANOCYTOSE (à confirmer)
      Par voie nasale ou par inhalation, préviendrait la falciformation après hypoxie :
      – Lancet 2000;356:309.

    1. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      De type maculopapuleux.
    2. PRURIT (CERTAIN RARE)
    3. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    4. ECZEMA (CERTAIN TRES RARE)
      – Br Med J 1984;289:470 et 837.
    5. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    6. PAROTIDITE (CERTAIN TRES RARE)
    7. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    8. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    9. GOUT AMER (CERTAIN FREQUENT)
    10. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Qulques cas d’aggravation de la diarrhée au cours des traitements de rectocolite hémorragique.

    11. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    12. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    13. LARMOIEMENT (CERTAIN RARE)
      Lié à l’irritation locale.
    14. CHEMOSIS (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      COLLYRE

      – Arch Ophtalmol 1982;100:412.

    15. CONGESTION NASALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SOLUTE NASAL
    16. LARYNGITE (CERTAIN RARE)
      Due à l’effet irritant de la poudre.
    17. TOUX (CERTAIN FREQUENT)
      Due à l’effet irritant local de la poudre.
    18. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
      – soit modéré et transitoire, du à l’effet irritant local de la poudre, il peut être prévenu par l’inhalation préalable d’un bêtamimétique.
      – soit plus sévère, lié à un phénomène d’hypersensibilité, il nécessite l’arrêt du traitement. Un cas d’insuffisance respiratoire aiguë :
      – Presse Med 1986;15:883.
    19. SYNDROME DE LOEFFLER (CERTAIN TRES RARE)
      Quelques cas de pneumopathie avec infiltrat pulmonaire à éosinophiles :
      – Lancet 1972;2:1032.
      – Chest 1974;66:84-86.
      – JAMA 1980;243:2440-2441.
    20. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Cutanées, respiratoires ou générales (oedème de Quincke, choc). Elles nécessitent l’arrêt du médicament :
      – N Engl J Med 1975;293:1220-1224.
      Un cas de réaction locale immédiate après utilisation en collyre après 3 jours de traitement :
      – Allergie 1996;51:133-134.
    21. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    22. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – J Allergy Clin Immunol 1981;68:416.
    23. LESION CUTANEOMUQUEUSE (A CONFIRMER )
      Ulcérations des lèvres, de la langue et du pharynx survenant après insufflation nasale :
      – Med J Australia 1979;2:608.
    24. OESOPHAGITE (A CONFIRMER )
      Douleurs oesophagiennes survenant après chaque inhalation et cèdant à la prise d’un anti-acide :
      – JAMA 1979;242:2758-2759.
    25. PERICARDITE (A CONFIRMER )
      Un cas d’hypersensibilité au cromoglicate, avec péricardite et hyperéosinophilie :
      – Chest 1978;73:878-879.
    26. CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (A CONFIRMER )
      – Arch Intern Med 1978;138:989.
    27. VASCULARITE (A CONFIRMER )
      – Arch Intern Med 1978;138:989.
    28. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté à la FDA :
      – Side Effects of Drugs Annual 1983;7:191.
    29. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Presse Med 1986;15:803.
    30. DERMATITE DE CONTACT (A CONFIRMER )
      Un cas (premier cas) après utilisation en collyre :
      – Contact Dermatitis 1988;19:312-313.
      Deux cas :
      – Allergy 1991;46:319.
    31. DYSURIE (A CONFIRMER )
      Un cas associé à un reflux vésico-urétéral chez un enfant traité par voie pulmonaire, réversible à l’arrêt:
      – Clin Ped 1997;36:707-710.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin, la souris.
    2. FOETOPATHIE
      Hypotrophie foetale chez l’animal, observée lors de l’administration de fortes doses aux femelles gestantes.
    3. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)

    Voies d’administration

    – 1 – RESPIRATOIRE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle en inhalations :
    – dans le traitement préventif de l’asthme chez l’adulte et l’enfant de plus de 5 ans:
    Quatre vingt huit milligrammes par jour en plusieurs fois.
    dose maximale: cent soixante milligrammes par par jour en plusieurs
    fois.
    Débuter le traitement par vingt milligrammes toutes les 3 à 6 heures, puis adpter la posologie en fonction de l’état clinique.
    L’irritation trachéobronchique dûe à la poudre pourra être évitée par l’administration d’un bronchodilatateur quelques
    minutes avant.
    Un traitement corticoïde déjà institué ne devra être diminué que très progressivement.
    L’arrêt du traitement par cromoglicate doit se faire progressivement avec restauration du traitement antérieur.
    Toute surinfection doit être traitée,
    car l’obstruction des voies aériennes supérieures diminue l’efficacité du cromoglicate.

    Dose usuelle dans l’asthme d’effort:
    Inhaler vingt à quarante milligrammes un quart d’heure avant l’effort.

    Dose usuelle par voie nasale dans la rhinite allergique
    :
    Une pulvérisation dasn chaque narine 5 à 6 fois par jour.

    Dose usuelle par instillation oculaire dans l’allergie oculaire:
    Une goutte de collyre dans chaque oeil 4 fois par jour.

    Dose usuelle par voie orale dans les allergies alimentaires :
    – chez
    l’adulte:
    Deux cetns milligrammes 30 mn avant chaque repas.
    – chez l’enfant de plus de 2 ans:
    Cent milligrammes 30 mn avant chaque repas.

    Les posologies sont très variables et doivent être dans chaque cas adaptées individuellement; le traitement sera
    débuté à faible dose (cent milligrammes par jour), puis la posologie augmentée très progressivement en fonction de l’état clinique jusqu’à un maximum de quarante milligrammes par kilo et par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    90
    minute(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Lors de l’administration par inhalation 3,2% de la dose sont résorbés au niveau pulmonaire
    Plus de 90% sont déglutis et éliminés dans les fèces à l’exception d’une très faible fraction résorbée par le tractus gastro-intestinal (moins de 1%).

    Répartition
    L’effet thérapeutique après inhalation dure environ 6 heures. Il est dû à la fraction déposée dans l’arbre trachéobronchique.

    Demi-Vie
    La demi-vie est d’environ une heure et demi.

    Métabolisme
    Non métabolisé.

    Elimination
    *Voie rénale.
    *Voie biliaire.
    *Voie fécale.

    Bibliographie

    – Pharmacotherapy 1985;5:156-170 (REVUE).
    – Drugs 1986;31:131-148 (REVUE).
    – Inpharma 1980;228:19.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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